YouTube est au cœur de la tendance marketing : de plus en plus de commerçants se lancent dans le YouTube Game avec l’ambition de rendre leurs produits viraux.
Et le buzz existe !
Voilà pourquoi il vous paraît important aujourd’hui de devenir, vous aussi, un entrepreneur youtubeur.
Bonne nouvelle : vous êtes au bon endroit !
Ici, nous allons vous donner toutes les clés pour réussir le pari de proposer une nouvelle façon de faire la promotion de vos produits, votre entreprise, votre marque de dropshipping vers votre viralité.
Mais avant de réussir à passer le cap, le chemin est parfois long. Le doute prend souvent le pas sur la motivation… Mais maintenant que vous le savez, vous n’avez plus qu’à vous lancer sans filet !
Vous verrez, mieux vaut se lancer quand rien n’est parfait que d’attendre la perfection (spoiler alert : elle n’existe pas !).
La première étape est donc toujours la bonne : celle de se faire confiance et de lâcher prise.
Votre succès n’attend que vous. Vous et seulement vous pouvez le débloquer. Et avec tous nos conseils, vous y arriverez à coup sûr !
L’état d’esprit à adopter
Ne pas chercher à "percer", mais à faire ce qu’on aime
Une créatrice qui raconte comment son parcours de vie l’a amenée à vouloir vendre des produits pour améliorer la vie des personnes autour d’elle ne fera peut-être pas le buzz, mais elle touchera pile les bonnes personnes : celles qui vivent les mêmes choses, celles qui ont envie de trouver des produits pratiques pour leur vie de tous les jours.
Un entrepreneur dropshipping qui partage la liste des produits qu’il utilise pour réparer son vélo et le rendre plus tendance avec les produits de sa boutique créera plus d’engagement que celui qui enchaîne les tutos fades ou les copier-coller de success stories surjouées.
Ceux qui avancent vraiment sont ceux qui ont continué à publier quand leurs vidéos faisaient moins de 100 vues.
Ceux qui ont compris qu’on ne devient pas créateur pour plaire à tout le monde, mais pour construire une voix, une vision, un lien solide avec leur audience, dans le but de mettre en avant leurs produits et de les faire connaître aux bonnes personnes.
Pas à tout le monde : je répète, aux bonnes personnes ! Celles qui vont acheter le produit et rester fidèles à la marque.
Quand vous cherchez à plaire à tout le monde, vous faites du contenu lisse, neutre, oublié dès qu’on l’a vu.
Mais quand vous partagez ce qui vous anime vraiment, ce que vous vivez dans votre activité, vous devenez magnétique. On s’attache à vous, à votre manière de parler, à votre approche des tendances.
Et c’est comme ça que vous commencez à poser les fondations :
- d’un véritable média au service de votre entreprise,
- d’une chaîne qui peut un jour vous rapporter la rémunération YouTube en plus de la vente de vos produits,
- d’un levier stratégique pour développer votre présence sur le web et créer un flux de clients réguliers, sans dépendre uniquement de la pub.
Faire ce que vous aimez, c’est aussi accepter que ça ne ressemble pas toujours à ce qui est populaire aujourd’hui, mais miser sur votre singularité pour devenir incontournable dans le cœur des consommateurs bien ciblés.
Même les créateurs que vous admirez aujourd’hui ont commencé avec peu de moyens : micro grésillant, cadrage douteux, zéro commentaire sous leurs vidéos…
Par exemple, Tibo Inshape est aujourd'hui le youtubeur le plus suivi en France, vous êtes déjà sûrement tombé sur une de ses vidéos. Mais vous savez à quoi ressemblent ses premières vidéos ?
Ils ne savaient pas encore comment devenir une véritable référence sur YouTube mais ils ont persévéré.
Ce que vous aimez faire, ce que vous vivez dans votre entreprise, ce que vous vendez, vous pourrez le partager longtemps, sans vous lasser, même quand l’algorithme vous snobe.
YouTube est un marathon, pas un sprint
Si vous pensez qu’une seule vidéo peut changer votre vie, vous prenez le risque de tout arrêter après trois essais.
Les chaînes qui explosent en apparence du jour au lendemain ont souvent plus de cent vidéos derrière elles que personne n’a regardées.
Fait véridique : MrBeast, le méga YouTubeur américain, a posté environ 500 vidéos sur sa chaîne avant d’exploser. 500 vidéos ! Au 16 avril 2025, la chaîne YouTube principale de MrBeast compte environ 385,4 millions d'abonnés, ce qui en fait la chaîne la plus suivie au monde, sans compter les chaînes parallèles aux millions d’abonnés… Un empire parti de zéro !
YouTube récompense ceux qui tiennent bon. Les chiffres mentent parfois, mais la discipline, elle, ne trompe jamais : si vous publiez avec constance, vous allez progresser, même si ça prend du temps.
Voyez chaque vidéo comme une occasion de mieux raconter l’histoire de votre marque, mieux construire votre présence, mieux connecter votre cible avec vos produits, plutôt qu’un test pour savoir si vos offres valent quelque chose.
Ceux qui sprintent s’épuisent, ceux qui avancent avec plaisir, patience et régularité finissent par devenir des références sans même s’en rendre compte !
S’inspirer des autres, mais toujours apporter sa touche personnelle
Il est normal de regarder ce que font les autres, mais dangereux de croire qu’il faut faire pareil pour exister.
Si vous copiez un format qui marche sans y mettre votre personnalité, vous resterez invisible, car il y a déjà des gens qui font ça mieux que vous.
Votre façon de parler, de filmer, de commenter, même si elle vous paraît banale, est ce qui crée votre empreinte dans la tête des gens.
Regarder les autres, c’est utile pour comprendre les codes, les tendances, ce qui capte l’attention, mais ce n’est pas une stratégie si ça vous déconnecte de qui vous êtes.
Posez-vous cette question simple : qu’est-ce que je peux dire que personne d’autre ne dirait exactement de la même manière ?
Exemple : le format “unboxing” est vraiment viral et sur-utilisé sur le réseau social. Mais vous, comment pourriez-vous le rendre vraiment unique ?
Vous avez peut-être le même sujet qu’un autre créateur, une autre marque, mais pas la même sensibilité, pas les mêmes références, pas le même but : vous, vous ne voulez pas juste faire des vues, vous voulez également vendre des produits à votre image.
Ce qui rend votre contenu unique, ce n’est pas le sujet, c’est l’intention derrière, et votre capacité à assumer ce que vous avez à montrer, même si ce n’est pas ce que l’algorithme attend.
Optimiser les première étapes de création de contenu
Faire sa première vidéo
- Se lancer, même avec peu de moyens
Vous n'avez pas besoin d'un équipement professionnel pour débuter sur YouTube. De nombreux créateurs à succès ont commencé avec un simple smartphone et une lumière naturelle en travaillant de chez soi.
Je vous donne une liste complète pour constituer votre matériel de youtubeur à tous les prix plus loin dans l’article.
L'important est de se concentrer sur la clarté de votre intention, de ce que vous avez à montrer à la caméra, et la valeur que vous apportez à votre audience.
Par exemple, un tutoriel bien expliqué ou une histoire authentique autour de votre marque peut captiver votre public, même sans effets spéciaux.
Exemple : vous pourriez avoir juste envie de montrer comment décorer sa maison à partir des objets que vous vendez sur votre boutique de dropshipping.
La première vidéo est souvent la plus difficile à réaliser, non pas à cause de la technique, mais à cause des doutes et du perfectionnisme.
Rappelez-vous que même la toute première vidéo publiée sur YouTube, "Me at the zoo" par Jawed Karim, était simple et spontanée.
L'essentiel est de passer à l'action : choisissez un angle autour de vos produits qui vous tente, préparez un plan simple, et enregistrez-vous en parlant naturellement, comme vous le feriez à des amis.
- L’important : publier la première vidéo
Publier votre première vidéo est une étape symbolique et une priorité.
C'est le début de votre présence en ligne et de votre connexion avec une clientèle potentielle.
Chaque créateur a commencé par une première vidéo, souvent imparfaite, mais qui a ouvert la voie à leur croissance exponentielle !
Choisissez un sujet simple, même simplement la présentation de vos dernières nouveautés ajoutées sur votre catalogue, des sujets/objets que vous maîtrisez sans réfléchir, pour rester naturel et éviter le syndrome de l’imposteur (le pire ennemi des créateurs de contenu) !
En plus de cette présentation, parlez d’un problème que vous avez déjà résolu avec vos produits, d’une expérience que vous avez vécue dans la recherche du meilleur fournisseur ou d’un conseil que vous donneriez à un ami pour bien utiliser vos articles.
Prorisez le format court pour commencer, avec un tournage de 5 à 10 minutes max, car plus c’est court, plus c’est facile à monter, à revoir, et à poster sans se décourager. Et ne vous prenez pas la tête pour le matériel de base : tournez avec votre téléphone posé sur une pile de livres, face à une fenêtre, et c’est largement suffisant pour démarrer !
Utilisez les applications CapCut ou InShot pour couper les blancs et ajouter un titre proprement.
Prenez en compte les erreurs à éviter lorsque l’on débute :
- N’attendez pas d’avoir une intro animée ou une musique parfaite : ce que les gens veulent, c’est vous entendre, pas être divertis comme au cinéma.
- Ne demandez pas à tout votre entourage de valider avant de poster, car plus il y a d’avis, plus vous perdez confiance en votre propre voix.
- Une fois la vidéo prête, fixez-vous une heure précise pour la publier, même si votre cœur bat à 100 à l’heure. Ne la supprimez pas après coup, même si vous trouvez votre voix étrange ou vos gestes maladroits.
Cette vidéo c’est un premier pas, et sans ce premier pas, il n’y aura jamais de suite. Et surtout, souvenez-vous : personne ne se souvient de votre première vidéo sauf vous, alors autant la faire exister vite et passer à la suivante !
Trouver le bon équipement
► Micro
Gamme | Modèle (type) | Prix approx. | Description |
Entrée de gamme | Boya BY-M1 (micro cravate filaire) | ~20 € | Micro lavalier omnidirectionnel filaire (câble 6 m). Idéal pour débuter : très bon rapport qualité-prix. Se branche en jack 3,5 mm TRRS (prévoir un adaptateur si votre smartphone n’a pas de prise jack). |
Milieu de gamme | RØDE VideoMic Me (micro « shotgun » compact) | ~60 € | Micro directionnel qui se connecte directement au smartphone (existe en version TRRS, Lightning ou USB-C selon votre téléphone). Il diminue les bruits environnants pour capter surtout votre voix. Fourni avec une bonnette anti-vent pour l’extérieur. |
Premium | RØDE Wireless GO II (kit micro sans fil) | ~250 € | Système sans fil avec 1 récepteur (sur le smartphone, via adaptateur) et 2 émetteurs pouvant faire office de micro-cravate. Très polyvalent pour vlogs/interviews, avec une portée jusqu’à 200 m en champ libre. Excellente qualité sonore et synchronisation sans décalage notable. (Alternative : DJI Mic, similaire, ~330 €) |
Conseils pratiques pour les microphones :
- Positionnez un micro cravate à environ 20 cm de votre bouche (au niveau du haut de la poitrine) pour un son clair. Évitez qu’il frotte contre vos vêtements ou vos cheveux pour ne pas générer de bruits parasites.

- Si vous utilisez un micro directionnel (« shotgun »), orientez-le bien vers votre bouche, le plus près possible hors champ. En extérieur, utilisez la bonnette fournie pour couper le vent.
- Testez l’audio avant chaque tournage : enregistrez un court extrait et écoutez-le afin de vérifier le volume et l’absence de bruits indésirables. Idéalement, utilisez des écouteurs pour monitorer le son en temps réel.
- N’hésitez pas à mettre le smartphone en mode avion pendant l’enregistrement pour éviter les interruptions (notifications, appels) qui pourraient couper le son ou générer des interférences.
- Gardez à l’esprit que un bon son prime sur l’image : les spectateurs toléreront une vidéo visuellement moyenne si l’audio est propre, mais l’inverse n’est pas (forcément) vrai.
► Supports : Trépieds & Stabilisation
Partons du principe que vous utilisez uniquement votre smartphone pour la captation vidéo. Pour des vidéos fluides et professionnelles, il est primordial de stabiliser votre smartphone. Un support adapté vous évitera les plans tremblotants. Voici quelques options de trépieds et stabilisateurs :
Gamme | Modèle (type) | Prix approx. | Description |
Entrée de gamme | Manfrotto Pixi Mini (mini-trépied de table) | ~25 € | Trépied de table compact et léger (220 g). Parfait pour poser le smartphone sur un bureau ou en voyage. Sert aussi de poignée ergonomique pour vloguer caméra à la main. Hauteur ~13 cm (26 cm avec smartphone clamp). |
Milieu de gamme | Trépied aluminium 150 cm + support smartphone (ex: K&F Concept 170 cm) | ~50–70 € | Trépied réglable en hauteur (environ 50 cm à 160 cm). Plus stable pour des plans larges ou en pied. Souvent fourni avec un adaptateur smartphone et une télécommande Bluetooth. Permet de cadrer à hauteur des yeux facilement. |
Premium | DJI Osmo Mobile 6 (stabilisateur 3 axes) | ~160 € | Gimbal motorisé pour smartphone. Compense activement les mouvements brusques sur 3 axes, offrant des vidéos très stables et fluides même en marchant. Pliable et facile à transporter, avec suivi automatique du sujet (ActiveTrack). (Alternative : Zhiyun Smooth 5, ~150 €) |
Conseils pratiques pour les trépieds & la stabilisation :
- Adaptez la hauteur de cadrage : pour une vidéo face caméra, placez le smartphone à hauteur des yeux ou légèrement au-dessus. Cela donne un angle flatteur et naturel. Si vous filmez quelqu’un debout, un trépied pleine hauteur (~1,5 m) sera utile pour cadrer en pied.

- Servez-vous d’un mini-trépied comme poignée pour filmer des vlogs en marchant. Tendez le bras et gardez le téléphone stable devant vous. Le poids léger du mini-trépied aide à réduire les secousses.

- Pour des mouvements de caméra fluides, privilégiez un stabilisateur 3-axes (gimbal). Ces appareils à moteurs corrigent instantanément vos mouvements pour un rendu professionnel sans tremblements. Entraînez-vous à marcher doucement et à pivoter le corps plutôt que de bouger uniquement le poignet, même avec un gimbal.
- Vérifiez votre cadre avant d’enregistrer : un fond épuré mettra mieux en valeur le sujet. Évitez les arrière-plans trop chargés ou les sources de lumière vives derrière vous (en contre-jour). Positionnez-vous si possible à environ 1 m du mur pour ne pas coller votre dos contre un fond, ce qui donnera un peu de profondeur.
- Pensez à activer la grille de composition sur votre smartphone. Alignez par exemple vos yeux sur la ligne du tiers supérieur de l’image pour un cadrage équilibré. Cette règle des tiers est un repère classique pour des vidéos agréables à regarder.
► Éclairage
Une bonne lumière améliore grandement le résultat de la vidéo, même toute simple ! Pour commencer, la lumière naturelle d’une fenêtre ensoleillée est idéale : elle est puissante, diffuse et fidèle aux couleurs. Cependant, en intérieur ou par temps gris, des solutions d’éclairage artificiel vous permettront d’avoir un rendu constant. Voici plusieurs options :
Gamme | Modèle (type) | Prix approx. | Description |
Entrée de gamme | Anneau LED "ring light" 26 cm avec trépied (ex : Neewer RL-12) | ~30–40 € | Anneau lumineux de 10–12 pouces de diamètre avec éclairage LED continu (souvent réglable). À placer autour du smartphone ou juste derrière. Éclaire uniformément le visage à 360°, idéal pour les plans facecam (maquillage, etc.). Compact et facile à utiliser, souvent livré avec un petit trépied et un support de téléphone. |
Milieu de gamme | Kit éclairage softbox x2 (2 boîtes à lumière + ampoules LED) | ~80–100 € | Deux lampes de studio diffusées par des boîtes à lumière (souvent 50×70 cm). Fournissent une lumière douce et professionnelle. Permettent un éclairage 3 points basique (une key light principale + une fill light). Solution intermédiaire efficace pour éclairer un sujet de façon homogène. Moins compactes que les LED, mais très bon rendement lumineux pour le prix. |
Premium | Kit panneaux LED bicolores x2 (sur pied) (ex : Neewer 660 LED) | ~200–250 € | Deux panneaux à LED haute intensité avec réglage de température de couleur (par ex. 3200–5600K). Puissance ajustable et lumière de haute qualité pour un rendu pro. On peut changer l’angle et la couleur facilement. Idéal pour un setup évolutif et un contrôle précis de l’éclairage. |
Conseils pratiques pour l’éclairage :
- Exploitez la lumière naturelle : si possible, placez votre sujet face à une fenêtre. La lumière du jour donne un rendu flatteur et réaliste. Évitez en revanche de filmer avec une fenêtre dans le dos du sujet (contre-jour) qui assombrirait votre visage. Si le soleil est direct et éblouissant, diffusez-le avec un voilage fin. Notez que la luminosité naturelle peut fluctuer (nuages, heure de la journée), soyez prêt à ajuster ou à utiliser un éclairage d’appoint.
- Positionnez vos lumières artificielles judicieusement : en général, placez la source principale (key light) à ~45° du sujet, légèrement en hauteur, pour créer du modelé (de légères ombres qui donnent du relief). Utilisez la deuxième source en face opposée plus faible pour remplir les ombres (fill light). Si vous n’avez qu’une seule lumière (ex : un ring light), positionnez-la bien en face du sujet, à hauteur du visage, pour un éclairage uniforme.

- Faites attention aux mélanges de températures de couleur. Par exemple, si vous utilisez des softboxes en lumière « blanc froid » et qu’une lampe d’appoint à incandescence éclaire en jaune dans le décor, le rendu des couleurs peut être incohérent. Mieux vaut éteindre les lumières d’ambiance parasites ou utiliser uniquement vos panneaux LED réglés sur la même température.
- Si vous portez des lunettes ou que votre sujet a des surfaces réfléchissantes, évitez de pointer une ring light directement de face (cela ferait un reflet circulaire dans les verres). Préférez deux sources de part et d’autre pour atténuer les reflets, ou positionnez la ring light un peu plus haut inclinée vers le bas.
- Structure du setup : essayez de garder une distance de 1 à 1,5 mètre entre votre sujet et le mur du fond. Cela permet d’éviter des ombres dures projetées derrière lui et de créer un léger flou d’arrière-plan plus esthétique. Vous pouvez également éclairer légèrement le fond (avec une petite lampe RGB décorative par ex.) pour le détacher du sujet.
► Accessoires smartphone
Enfin, quelques accessoires complémentaires amélioreront votre confort de tournage sur smartphone. Ils concernent la fixation du téléphone, des optiques ou divers petits plus utiles au quotidien.
Gamme | Accessoire (type) | Prix approx. | Description |
Entrée de gamme | Support smartphone universel (pince adaptatrice) | ~10 € | Permet de fixer solidement votre smartphone sur un trépied standard. Choisissez un modèle avec griffe porte-accessoire sur le dessus, pour pouvoir y monter un micro ou un éclairage d’appoint. (Exemple : pince Ulanzi ST-02, adaptable largeur 5–10 cm). |
Milieu de gamme | Cadre de stabilisation Ulanzi U-Rig Pro (rig smartphone) | ~20 € | Cadre rectangulaire avec poignées latérales et plusieurs pas de vis/cold shoe. Vous insérez le smartphone au centre et pouvez tenir le rig à deux mains pour plus de stabilité. Ce cadre facilite aussi l’ajout d’accessoires (micros, lampes LED, etc.) tout en gardant un ensemble compact. Idéal pour des vlogs ou des plans en mouvement. |
Premium | Objectif grand-angle additionnel (ex : Moment 18 mm + coque dédiée) | ~150 € | Lentille de haute qualité à fixer sur votre smartphone (monture spécifique ou coque adaptée requise). Un grand-angle élargit le champ de vision sans trop déformer l’image, ce qui est parfait pour les vlogs, les pièces exigües ou les plans larges. Qualité optique excellente (coins nets, pas d’aberration chromatique notable), bien supérieure aux kits de lentilles universelles bon marché. (Alternative budget : kit 3-en-1 d’objectifs clipsables, ~30 €, moins bon résultat) |
Conseils pratiques pour les accessoires & le smartphone :
- Adaptateurs et câbles : pensez à l’adaptateur adéquat pour brancher vos accessoires. Par exemple, si votre smartphone n’a pas de prise jack 3,5 mm, procurez-vous l’adaptateur officiel USB-C ou Lightning vers mini-jack pour utiliser un micro externe. De même, un câble TRRS vers TRS (ex : Rode SC4) peut être nécessaire pour connecter certains micros caméra sur un téléphone.
- Préparez votre téléphone avant de filmer : chargez-le à 100 % et libérez suffisamment d’espace de stockage. La plupart des smartphones ne peuvent pas être chargés pendant qu’un micro est branché sur le port unique, et la vidéo (surtout en 4K) remplit vite la mémoire. Évitez les mauvaises surprises en anticipant ces points.
- Activez le mode avion pour éliminer tout risque d’appel ou de notification sonore en pleine prise. Vous pouvez garder le Wi-Fi si besoin de contrôler votre caméra via une appli, mais coupez les sons/alertes.
- Nettoyez l’objectif de la caméra du smartphone avec un chiffon microfibre avant chaque session. Une trace de doigt sur l’objectif peut rendre l’image floue ou voilée sans que vous vous en rendiez compte à l’écran.
- Entraînez-vous et faites des tests : avant une vidéo, répétez quelques plans pour vérifier le cadre, la lumière et le son. N’hésitez pas à faire un essai d’enregistrement de quelques secondes pour vérifier que tout est ok (stabilité, focus, audio). Cela vous mettra en confiance et évitera de devoir recommencer après coup.
- Soignez votre environnement de tournage : un décor sobre mais personnalisé (par exemple, quelques objets ou éclairages d’ambiance en arrière-plan) peut rendre votre vidéo plus attrayante. Veillez à ce que l’endroit soit calme (coupez ventilateurs, télé, etc. pour éviter les bruits de fond). Si possible, ajoutez des coussins ou rideaux dans la pièce pour atténuer la réverbération du son. Bref, créez-vous un setup à domicile pratique et reproductible d’une vidéo à l’autre.
Montage vidéo
Quand on débute sur YouTube, on croit souvent que le montage doit être complexe pour être crédible, alors qu’il suffit d’être clair et agréable à suivre.
Votre première mission, c’est de couper ce qui alourdit : les blancs, les hésitations, les débuts de phrases qu’on n’ose pas finir, tout ce qui fait décrocher l’attention. Une vidéo clean, c’est une vidéo qui retient.
Mais attention : les internautes s’attachent aux détails qui rendent la vidéo humaine, proche d’eux, alors n’hésitez pas à conserver des moments de flottement ou des hésitations rigolotes pour animer votre séquence !
Les effets de transition ou les animations peuvent vite fatiguer l’œil si vous les utilisez pour combler un vide. Dans le contexte du dropshipping, où l’objectif est souvent de présenter les produits clairement, mieux vaut une coupe franche entre deux idées qu’un fondu inutile ou qui va alourdir votre image pour pas grand chose.
Pensez à ajouter des sous-titres, pas parce que c’est tendance, mais parce que la majorité des gens regardent en silence, dans les transports, au travail, entre deux réunions.
CapCut par exemple vous permet de les générer automatiquement, avec un rendu propre, lisible, et sans perdre des heures.
Vous pouvez aussi rythmer vos propos avec des zooms légers sur certaines phrases fortes (par exemple : « ce produit est en rupture de stock partout sauf sur mon site »). Ça crée du relief sans surcharger la vidéo.
Autre astuce : insérez des textes en surimpression (mots clés, montants, étapes, etc.). Dans le dropshipping, ces éléments permettent de structurer l’info visuellement et de mieux ancrer les messages importants. Par exemple : “Produit best-seller”, “Promo de ouf”, “Plus que 2 en stock”, etc.
Et n’oubliez pas l’audio. Un bon son, même avec une image moyenne, rend la vidéo bien plus pro. Et si le son est mal géré, même un montage parfait ne rattrapera rien.
En dropshipping comme ailleurs, c’est dans la retenue que vous captez l’attention, pour vous démarquer des autres propositions déjà dans la surenchère : pas besoin d’en faire trop, il suffit de laisser vos idées circuler avec justesse et sincérité, en gardant à l’esprit de tout miser sur vos produits et votre marque.
Comprendre l’algorithme de YouTube
On vous a sûrement déjà dit que l’algorithme de YouTube était capricieux, voire injuste, mais en réalité, il fait exactement ce pourquoi il a été conçu : retenir l’attention.
Ce n’est pas vous qui parlez à l’algorithme, ce sont vos spectateurs, à travers leurs clics, leur temps de visionnage, leurs likes, leurs commentaires, et surtout leur comportement juste après avoir vu votre vidéo.
Si quelqu’un regarde jusqu’au bout, puis clique sur une autre de vos vidéos, YouTube comprend qu’il y a un lien, un intérêt réel, et il vous pousse davantage.
Le taux de clic sur la miniature, le taux de rétention (le pourcentage de vidéo regardée) et l’engagement comme l’ajout de commentaires sont les trois signaux que l’algorithme valorise le plus.
Cela veut dire que le vrai défi, ce n’est pas de tromper la machine avec une astuce ou une promesse, c’est de créer une expérience qui donne envie de rester.
Une bonne vidéo YouTube, c’est une promesse claire dans le titre, une miniature qui attire sans mentir, et un contenu qui tient parole, du début à la fin.
Inutile d’essayer de “plaire à l’algorithme” si vous ne plaisez pas d’abord aux humains : ce sont eux qui envoient tous les signaux de performance.
Et YouTube ne vous punit pas si une vidéo marche moins bien : il teste, il apprend, il observe comment votre contenu se comporte dans différents contextes, à différents moments.
Bien construire sa vidéo
Storytelling
Raconter une histoire, ce n’est pas ajouter du blabla autour d’un sujet, c’est donner un fil conducteur, une tension, une envie de rester jusqu’au bout, exactement ce qu’il faut quand on veut vendre sans avoir l’air de vendre.
Vous pouvez partir d’un moment bien réel : une galère avec un fournisseur, un produit que vous avez galéré à trouver, ou même une question que vous vous êtes posée comme “Pourquoi personne ne parle de ce type de produit alors qu’il cartonne ?”
C’est souvent dans ces moments-là que les gens s’identifient le plus, parce qu’ils sont dans la même phase ou qu’ils cherchent à l’éviter.
En storytelling, pensez à structurer votre vidéo comme un parcours :
- une situation de départ claire (ex : “je venais de lancer ma boutique, je n’avais pas trouvé CE PRODUIT MIRACLE”),
- une complication (ex : “je pensais que mon produit était bon, mais j’avais zappé un détail”),
- puis une solution ou une ouverture (ex : “voici ce que j’ai changé dans mes produits, et ceux que vous m’avez demandé sont en ligne !”).
Même un tuto peut embarquer les gens s’il commence par une expérience vraie : “Avant de lancer ma boutique, je galérais avec le rangement de la chambre de mon enfant, puis j’ai tout lâché pour lancer ma boutique et aider des milliers de parents épuisés comme moi !”
Exemple : raconter l’histoire d’un produit en particulier est toujours une bonne idée, quelle que soit votre histoire !
Le storytelling, c’est ce qui transforme une simple vidéo en moment de partage. Et c’est exactement ce que votre audience vient chercher : de l’humain, de l’expérience concrète, pas juste une liste de phrases toutes faites.
Écriture & mind map
Dans le feu de l’action, on croit parfois qu’une vidéo spontanée sera plus “authentique”. Mais en dropshipping, où le temps d’attention est court et les infos autour de vos produits nombreuses, une vidéo improvisée finit souvent floue ou décousue.
Prenez le temps de vider votre tête avant d’allumer la caméra : un brouillon mal rangé vaut toujours mieux qu’un tournage sans but précis.
La mind map est un outil simple mais ultra-efficace :
- Vous partez d’un mot clé ou d’un message principal au centre (ex : “produit de rangement pour chambre bébé”)
- Puis vous tirez les branches : anecdotes personnelles, infos à partager, questions que les gens se posent, pièges à éviter, informations importantes sur un produit, émotions vécues…
Mindmeister peut vous aider en amont à structurer votre pensée.

L’idée, justement, est de suivre un script précis, mot pour mot si besoin, parce que chaque mot compte, chaque phrase a une raison d’être. Vous gagnez en précision, et donc en efficacité.
Astuce simple : écrivez votre script intégralement et imprimez-le en gros caractères. Placez-le juste sous votre objectif ou sur le mur en face. Ça vous permet de rester concentré, de ne rien oublier, tout en gardant un rythme maîtrisé.
Moins vous êtes flou dans votre pensée, plus vous êtes fluide et convaincant face caméra. Et c’est ce qui fait toute la différence quand vous voulez capter, inspirer, et vendre.
- Technique : le prompteur naturel
La clé, ce n’est pas juste de lire, c’est d’interpréter ce que vous avez écrit, comme si vous le racontiez à un ami, un client en boutique, pas à une caméra.
Pour ça, vous devez écrire votre texte dans un langage parlé, court, respirable, avec des mots que vous utilisez au quotidien.
Ensuite, coupez vos phrases en blocs d’une ou deux lignes, pour ne jamais perdre le fil visuellement.
Ce service est disponible sur les logiciels de montage comme CapCut pour créer des prompteurs efficaces en quelques minutes seulement.
Optimisation SEO du texte
Vous pouvez avoir tourné la meilleure vidéo de votre vie, avec des conseils en or pour utiliser vos produits, une bonne lumière, un montage fluide, une intro qui claque… Si personne ne la trouve, elle n’existe pas.
Et sur YouTube, ce sont les bons mots, aux bons endroits, qui changent la donne.
L’algorithme ne devine pas ce que vous racontez. Il lit. Il écoute un peu, certes, mais surtout : il scanne votre titre, votre description, vos tags et vos sous-titres. C’est là que le référencement entre en jeu.
Vous ne faites pas une vidéo “random” sur “le produit tendance”. Vous faites une vidéo sur “comment optimiser la chambre de bébé”, ou “comment mieux ranger ses placards de cuisine” pour mettre en avant vos produits. Et c’est ça que vous devez mettre en avant dans vos mots clés.
Voici où les insérer sans tricher :
- Le titre : clair, humain, mais contenant le mot clé principal. Ex. : “Comment ranger la chambre de bébé – Mes rangements préférés en 2025”
- La description : pensez-la comme un mini-article. Les 2-3 premières lignes sont les plus importantes. Ajoutez des mots clés secondaires, posez du contexte, et glissez des liens vers votre activité, votre entreprise, ou vos offres.
- Les tags : pas magiques, mais utiles pour aider l’algorithme à situer votre contenu. Mettez vos expressions clés : rangement bébé, déco, maison, chambre, etc.
- Les sous-titres : YouTube lit vos paroles. Si vous parlez naturellement de votre sujet, le SEO suivra. Mais les sous-titres automatiques corrigés (ou importés depuis un fichier) renforcent la clarté pour l’algorithme.
On ne tape pas “optimisation placard enfant” par exemple.
On tape : “comment bien ranger une chambre de bébé” ou “rangements chambre enfant pas cher” notamment !
Posez-vous la question : qu’est-ce que taperait votre client idéal dans la barre de recherche ? Partez de là pour écrire vos titres, vos accroches, et même votre contenu.
YouTube, c’est Google. Et certaines vidéos bien référencées sur YouTube apparaissent aussi dans les résultats Google, surtout pour des requêtes du type “comment…” ou “astuces pour…”.
Donc si vous faites une vidéo du type : “Quel jouet choisir pour le bain de bébé”, vous cochez les deux cases, et vous multipliez vos chances d’être vu.
Pour vous aider, vous pouvez consulter des sites comme Google Trends, Ubbersuggest ou Answer the Public pour savoir les mots clés exacts liés à vos futurs contenus et évaluer leur volume de recherche.

Pour vous montrer l’importance du SEO sur YouTube : dans cet exemple, la vidéo détaille les étapes pour savoir comment vendre en ligne.
Et se référence dans le top de Google :

Et vous pouvez faire pareil avec des requêtes commerciales !
Les titres des vidéos & miniatures
En dropshipping comme ailleurs, si personne ne clique, personne n’écoute votre message. Et si le titre survend ou trompe, les gens ne reviennent pas, et l’algorithme non plus.
► Le titre
Un bon titre, c’est une accroche qui se suffit à elle-même :
- Elle pose une question (“Comment bien ranger une chambre de bébé .”)
- Elle crée une tension (“Arrêtez de vouloir être une mère parfaire” et un discours autour de la charge mentale qui s’allège en trouvant les bons produits au quotidien)
- Ou elle pique la curiosité (“Ce produit cartonne… et je comprends toujours pas pourquoi” et mettre en avant des produits gagnants de votre boutique).
Exemple :
✅ “Méga unboxing de produits pour mon bébé”
⛔️ “Nouveautés de ma collection pour enfants”
► La miniature
Côté miniature, pensez version timbre-poste : la plupart des gens verront votre vidéo en tout petit, sur leur téléphone, dans le métro.
Misez sur :
- un visage expressif (surpris, dégoûté, enthousiaste),
- très peu de texte (3-4 mots max),
- un visuel fort ou intrigant (des produits partout, colis éventré, capture flippante…),
- et un contraste marqué pour que ça accroche l’œil.
Pas besoin d’outils complexes : Canva, Fotor, ou même Photoshop Express suffisent pour faire des miniatures propres.
Le titre et la miniature doivent dialoguer ensemble : l’un attire, l’autre précise. Et surtout, le contenu doit tenir la promesse. Sinon ? YouTube vous teste, vous pousse un peu, puis vous oublie.
Dans le business du dropshipping, votre miniature est votre première publicité YouTube. Avant que quelqu’un clique, il faut d’abord qu’il ralentisse en scrollant. Et ça, ça se joue en moins d’une seconde, souvent sur un écran de téléphone, dans un moment de distraction totale.
Une bonne miniature ne raconte pas toute la vidéo, elle déclenche une émotion immédiate : curiosité (“qu’est-ce qu’il s’est passé ?”), tension (“aie, ça sent le fail…”), surprise (“quoi, ce produit marche vraiment ?”), ou identification directe (“je vis la même galère !”).
Ce qui fonctionne dans ce contexte :
- Visuels simples et clairs,
- Message lisible sans effort, même en tout petit,
- Un visage expressif (panique, euphorie, dégoût, fatigue…) : ça attire instinctivement, c’est humain, émotionnel, universel.
- 3 à 5 mots maximum, en gros, en gras, avec un fort contraste. Des polices comme Anton ou Bebas Neue sur Canva font très bien le job.
Exemple :
Titre : “N’achetez pas ce produit !” (pour mettre en avant un produit miracle de votre boutique)
Miniature : un regard paniqué + le texte “IL EST ADDICTIF”
Utilisez la couleur comme levier d’attention : le rouge, le jaune ou le vert sur fond sombre attirent l’œil beaucoup plus que des teintes neutres.
Prenez l’habitude d’étudier les miniatures des chaînes des blogueurs/youtubeurs/marques qui performent : reproduisez-les avec vos propres mots, votre ton, vos codes visuels, pas pour copier, mais pour comprendre les mécaniques qui marchent.
Si possible, testez plusieurs versions : changez la miniature après quelques jours, regardez l’effet sur le CTR (Click-Through Rate), et gardez ce qui fonctionne.
Sur YouTube Studio, visez au minimum 4 % de CTR. Si vous dépassez les 6 %, vous êtes sur une bonne lancée.
Exemple avec la chaîne de Romy : tirez le fil de votre idée principale et faites-en une miniature unique !

Les intros / les hooks
Vous pouvez être un expert du e-commerce, connaître tous les leviers pour présenter un produit gagnant ou parler de vos nouveautés : si vos dix premières secondes ne déclenchent rien, votre vidéo est zappée. Votre hook, littéralement “crochet” en anglais, est central pour votre réussite.
Les débuts du type “Salut à tous, aujourd’hui on va parler du produit…” plombent votre énergie dès la première phrase. On les entend partout, elles ne donnent aucune raison de rester.
À la place, démarrez avec un déclic :
- une question qui dérange (“Pourquoi je suis une mauvaise mère à cause de ce produit ?”),
- une phrase intrigante (“J’ai volé le produit de la crèche de mon fils”),
- une situation absurde (“Je vis comme mon fils de 2 ans pendant 24h”),
- ou une émotion sincère (“J’ai failli oublier mon anniversaire tellement j’étais épuisée… avant de trouver une solution magique”).
L’objectif, c’est de secouer juste assez pour que la personne en face se dise : “Ok, ça sort du lot. Je veux savoir la suite.”
Ce n’est qu’après ce hook que vous pouvez poser le cadre, vous présenter brièvement, puis dérouler votre contenu.
Chaque seconde d’intro est une opportunité de créer un lien, de transmettre votre style, votre ton, votre univers. Il faut que l’on sente que l’on est chez vous, pas dans une énième vidéo générique sur la présentation de produits en ligne.
Et oui, être créateur sur YouTube, c’est un vrai métier. Si votre objectif est de faire de votre chaîne une source de revenus durable en multipliant les ventes, d’attirer des clients vers vos offres, ou de vivre un jour de votre contenu en parallèle de votre boutique, cela commence par maîtriser l’art de captiver dès la première seconde.
Le but, ce n’est pas juste d’aller vite, c’est d’être percutant.
Une intro qui accroche = plus de rétention = plus de vues = plus d’abonnés = plus de clients.
Voici un exemple d’introduction fun pour s’en inspirer pour mettre en avant ses produits : de l’humain et de l’humour avec Mayadorable !
Analyse de données & progression
Si vous voulez que votre chaîne décolle, vous ne pouvez pas créer dans le flou : vous devez apprendre à lire les signaux que YouTube vous envoie.
📊 Les KPIs à suivre pour faire grandir votre chaîne et mesurer vos progrès réels
- Nombre de vues par vidéo : c’est l’indicateur le plus visible, mais aussi le plus trompeur si on le lit seul. Il vous donne une idée de la portée immédiate de chaque contenu.
- Taux de clic (CTR / Click-Through Rate) : il mesure le pourcentage de personnes qui ont cliqué sur votre vidéo après avoir vu la miniature et le titre dans leur fil.
- Taux de rétention moyen : il indique combien de temps les spectateurs restent sur votre vidéo, en pourcentage.
- Durée moyenne de visionnage : c’est le temps réel passé par les spectateurs sur la vidéo. C’est un excellent indicateur de la qualité perçue.
- Abonnés gagnés par vidéo : cet indicateur vous montre si votre contenu donne envie de s’engager dans la durée.
- Sources de trafic : YouTube vous indique précisément d’où viennent vos vues : suggestions, recherche, lien direct, ou clics depuis un blog ou vos réseaux sociaux.
- Performances dans le temps (vidéos longues traînes) : certaines vidéos continuent de générer des vues plusieurs semaines ou mois après leur publication. Ce sont elles qui construisent votre notoriété dans la durée.
- Taux d’engagement (likes, commentaires, partages) : un bon engagement montre que vos vidéos ne sont pas seulement regardées, mais ressenties.
- Vitesse de croissance des abonnés : c’est la cadence à laquelle votre audience augmente. Comparez-la d’un mois à l’autre pour mesurer les effets de vos contenus, ou de votre stratégie marketing globale.
- Revenus estimés (si vous êtes monétisé) : YouTube vous permet de suivre les revenus générés : publicités, partenariats, produits affiliés.
- Trafic issu des autres plateformes : YouTube Studio vous indique combien de personnes arrivent depuis vos contenus sur les autres réseaux sociaux.
- Fidélité des spectateurs : combien de personnes reviennent régulièrement voir vos contenus ? Ce KPI est fondamental si vous souhaitez non seulement attirer, mais surtout retenir un maximum d’abonnés.
Mesurez votre évolution sur 30, 90, puis 180 jours : oubliez les performances à chaud, concentrez-vous sur ce qui continue de générer du trafic dans le temps.
C’est cette lecture régulière des données qui vous permettra d’adapter votre stratégie marketing, de comprendre ce qui résonne chez votre audience, et de construire, pas à pas, une communauté qui vous suit vraiment.
Devenir connu sur YouTube ne dépend pas d’un coup de chance, mais de votre capacité à observer, ajuster, publier encore, et toujours progresser en lisant entre les lignes de vos propres chiffres.
Prendre soin de son mindset sur le long terme
Quand vous publiez trois vidéos sur votre chaîne YouTube, que ce soit pour partager vos histoires, vos coups de cœur ou vos produits, et que vous ne voyez ni explosion de vues, ni pic de ventes, le doute s’installe vite.
Vous commencez à vous dire que ça ne sert à rien, que ce temps passé devant la caméra ne rapporte pas, que vous feriez mieux de lancer une autre campagne pub.
Mais YouTube n’est pas un raccourci, c’est un levier à long terme.
C’est un terrain d’endurance, pas un sprint.
Il faut du temps pour que l'algorithme vous repère, les gens vous découvrent et vous apprécient, et que votre sélection unique dans l’univers du dropshipping se distingue parmi les autres.
Si vous ne publiez que pour obtenir un résultat rapide, vous finirez par vous épuiser.
Mais si vous publiez avec constance, même dans le doute ou avec peu de vues au début,
vous êtes en train de poser les fondations d’un actif durable : votre crédibilité, votre autorité, votre audience.
Le vrai moteur, ce n’est pas la motivation, c’est le rythme.
Dans le dropshipping, comme sur YouTube, c’est celui qui avance un peu tous les jours qui gagne à la fin.
Un créateur qui poste une vidéo par semaine, même imparfaite, ira plus loin qu’un expert brillant qui n’en poste qu’une tous les deux mois.
Votre stratégie YouTube ne repose pas sur le buzz ou le hasard : elle se construit dans la régularité. Et c’est la même chose pour ceux qui souhaitent percer sur TikTok.
Avant même de créer un rendez-vous avec votre clientèle, vous devez créer un rendez-vous avec vous-même. Les freins, doutes, fatigue, perfectionnisme, manque de temps, seront toujours là.
Mais vous pouvez décider de ne pas leur laisser les clés de votre chaîne !